La résilience alimentaire : quésaco ? Zoom sur Mouans-Sartoux et Grande-Synthe
La crise du Covid-19 a remis au cœur des préoccupations des élu.e.s locaux, la question de l’alimentation et tout particulièrement la capacité des territoires à répondre aux enjeux de sécurité et de qualité de l’approvisionnement alimentaire. L’exigence citoyenne d’un accès à une alimentation saine se renforce, le « mieux-manger » est une attente qui se fait plus pressante notamment lorsqu’il s’agit de trouver « du bio et du local » dans les assiettes des cantines scolaires.
Pourtant, si les enjeux de « transition écologique » se retrouvent largement dans les discours des élu.e.s locaux, celle de la question de la résilience alimentaire fait encore trop souvent figure de « concept » pour les collectivités.
A l'heure où nous interrogeons la responsabilité des politiques publiques dans l'anticipation de la crise, où les collectivités locales renforcent leurs plans communaux de sauvegarde après avoir été prises au dépourvu par la crise inédite liée au Covid-19, la résilience alimentaire doit permettre de démontrer une adaptabilité aux évolutions climatiques, aussi bien qu’aux crises sanitaires qui impacteraient les ressources alimentaires du territoire.
Bien au-delà de ces premières nécessités, la résilience alimentaire peut aussi être un outil émancipateur pour un territoire, ses agriculteurs et agricultrices et l’ensemble de son développement économique et social. En somme, c’est une occasion de penser de manière collective un autre accès à l’alimentation sur un territoire.
Alors, résilience alimentaire, autonomie, circuits courts, sécurité alimentaire… Qu’impliquent réellement tous ces termes, comment s’articulent-ils ensemble et comment peut-on les concrétiser à l’échelle d’une commune, d’une intercommunalité ou même d’une région ?
Pour cette nouvelle visioconférence, nous faisons le choix de mettre en lumière les retours d’expérience des communes de Mouans-Sartoux et de Grande Synthe dès le mandat 2014-2020. Toutes deux devenues de véritables symboles d’inventivité en matière de transition écologique, en s’engageant dans des démarches de résilience et d’autonomie alimentaire ambitieuses démontrant par la même que la taille d’une collectivité n’est jamais un frein à la conduite du changement.
Depuis leur lancement, ces initiatives sont en constante évolution, se développent rapidement et impulsent de nouvelles dynamiques à travers les territoires.
Alors, pour mieux comprendre les enjeux et défis que doivent relever les élus locaux lorsqu'ils décident d'impulser une véritable politique de résilience alimentaire sur leur territoire tout en accompagnant les initiatives existantes, rendez-vous en visioconférence le 18 mai à 19h !
Les intervenant.e.s :
JOSEPHINE DELPEYRAT
Déléguée générale de l’Observatoire national des élus locaux.
SAMUEL CHABRE
Co-fondateur chez
La Société Nouvelle
Membre actif
Ouishare
GILLES PEROLE
Adjoint au maire
de Mouans-Sartoux
Président "Un plus Bio", le 1er réseau national des cantines bio
PAULINE BLONDEEL
Responsable agriculture et alimentation durables
Ville de Grande-Synthe
DAMIEN ROUSSAT
Co-fondateur de Coop' les Bains, coopérative alimentaire à Enghien les Bains
Co-fondateur de CRISALIM
Membre actif Ouishare
D'ici là, retrouvez le replay de la troisième session "Ma vie d'élu.e : 60 minutes pour décrypter le quotidien des collectivités :
« Covid-19 et collectivités : face à la crise, la nouvelle résilience des territoires ».
Les intervenant.e.s :
Joséphine Delpeyrat est déléguée générale de l’Observatoire national des élus locaux.
Diplômée en communication publique, elle a été cheffe de cabinet et directrice de la communication d’une ville et d’une agglomération de 90 000 habitants de 2015 à 2017.
Christophe Lubac est maire de Ramonville-Saint-Agne, une commune de 14 000 habitant.e.s en Haute-Garonne.
Il est également vice-président en charge des transports, déplacements et mobilités actives à la Communauté d’Agglomération du Sud Est Toulousain (77 000 habitant.e.s).
Fabienne Fonteneau est maire de Saint-Denis-de-Pile, une commune de 5 300 habitant.e.s en Gironde.
Elle est également vice-présidente en charge du développement économique et de l’innovation à la Communauté d’Agglomération du Libournais (91 000 habitant.e.s).
Jean-François Debat est Président délégué de l'association Villes de France. Il est maire de Bourg-en-Bresse, une commune 40 000 habitant.e.s dans l'Ain.
Il est également Président d'Agglomération et conseiller régional.